«A moins que les parties offensantes puissent être supprimées, les livres contenant ce que certains perçoivent comme des discours de haine devraient être interdits à la vente, y compris si nécessaire, les textes religieux comme la Bible.» C’est l’affirmation suggérée par un sondage lancé par Whitestone Insights à laquelle ont réagi plus de 2000 Anglais le 13 novembre. Cette enquête a révélé que 23% des sondés de 18 à 34 ans seraient en accord avec cette déclaration. Plus les sondés sont âgés, plus ils avaient tendance à refuser cette affirmation. En effet, seulement 17% des 35 à 54 ans et 13% des 55 ans et plus approuvaient la phrase proposée.

Lois McLatchie, responsable de la communication de l’Alliance Defending Freedom UK, une organisation juridique confessionnelle qui protège les libertés fondamentales en Angleterre, a partagé son inquiétude sur GBNews le 25 novembre. Pour prévenir des dangers, elle a mentionné l’affaire Païvi Räsänen en Finlande qui a été poursuivie pendant quatre ans pour «discours de haine» suite au partage d’un verset biblique sur les réseaux sociaux. Elle a ensuite évoqué les militants pro-vie traduits en justice en Angleterre pour avoir prié silencieusement à proximité de cliniques d’avortement. «Il semble que nous ne sommes plus une population majoritairement chrétienne ici en Angleterre. C’est une raison de plus pour protéger la liberté d’expression et la croyance pour tous», a déclaré Lois McLatchie.

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