Il devait comparaître le 17 octobre devant le Conseil d’Ealing, à l’ouest de Londres. Plus tôt dans l’année, le prédicateur Stephen Green, âgé de 72 ans, a brandi une pancarte avec un verset de la Bible près d’une clinique d’avortement. Celle-ci affichait un extrait du Psaume 139: «C’est toi qui a formé mes reins, qui m’as tissé dans le ventre de ma mère». Or, cette clinique est l’une des premières du pays à avoir obtenu une ordonnance de protection des espaces publics. Il est ainsi interdit de prier ou protester à proximité de l’établissement. La décision du Conseil de la ville d’Ealing n’a pas encore été divulguée.

Défendu par la société privée Christian Legal Centre (CLC), le directeur du groupe de défense Christian Voice encourt jusqu’à six mois de prison ferme et une amende de 1000 livres (1150 euros ou francs suisses). Citée par Christian Today, Andrea Williams, présidente directrice générale du CLC, a qualifié pour sa part la mise en place des «zones tampons» comme une «composante oppressive de la culture actuelle, qui force le consentement et fait taire la dissidence». Le gouvernement britannique a récemment reconnu qu’il était néanmoins possible de prier, silencieusement, près des centres d’avortement.

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