Accusée d’effectuer des «thérapies de conversion» par les médias, l’association Torrents de Vie -membre du Conseil national des évangéliques de France (CNEF)- avait fait polémique à la suite d’un reportage diffusé sur BFMTV le 30 août.  Le 12 septembre, le CNEF avait alors lancé une enquête en interne, réalisée par deux professionnels indépendants sous la supervision d’un avocat, dont les résultats ont été publiés via un communiqué samedi 25 novembre.

Après l’audition de quinze personnes et l’analyse de divers documents, les enquêteurs déclarent que «le délit inscrit à l’article 225-4-13 du code pénal, dit de “thérapie de conversion” n’a pas été constitué de la part de Torrents de Vie et qu’il y a absence actuelle de victimes». «Certaines pratiques sont à améliorer», note néanmoins le communiqué. 

Tout en reconnaissant que l’association Torrents de Vie assure un ministère spécifique et utile concernant la vie spirituelle du chrétien, le CNEF indique qu’il a apporté plusieurs recommandations à l’organisation le 16 novembre dernier afin de «clarifier l’accompagnement proposé» et «garantir le consentement libre et éclairé des participants venus pour des questions liées à l’orientation sexuelle». Selon la faîtière, il faut s’occuper de ce sujet avec «la plus haute attention et les compétences nécessaires» le considérant comme «particulièrement important et sensible».

A la demande de ses unions membres, le CNEF travaille sur un livret concernant l’accompagnement pastoral des minorités sexuelles, affirmant que cette affaire permettra à l’ensemble de ses membres «d’améliorer leurs pratiques en la matière». «La collaboration avec le CNEF et le climat de confiance permet à l’association de continuer son ministère auprès des chrétiens en demande», commente Claude Riess, coordinateur de Torrents de Vie France. «Nous sommes très touchés par le nombre important de chrétiens qui s’engagent dans la prière.»

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