98 000 signatures pour l’une, 96 000 pour l’autre. De peu, les initiatives fédérales visant à limiter les avortements, portées par deux conseillères de l’UDC, n’ont pas atteint leur objectif avant la date de délai imparti, ce 21 juin.

Andrea Geissbühler, députée du canton de Berne au Conseil national, avait lancé le 21 décembre 2021 l’initiative «La nuit porte conseil». Selon elle, vingt-quatre heures de réflexion supplémentaires permettraient aux femmes d’éviter les IVG hâtives. «Des statistiques ont montré qu’environ 10% des femmes regrettent d’avoir avorté et beaucoup le font pour des motifs financiers. Or ce facteur ne devrait pas être déterminant», a-t-elle répété dans les colonnes du Temps au lendemain du décompte final.

Pour sa part, Yvette Estermann, conseillère du parti dans le canton de Lucerne, avait lancé à la même date le projet «Sauver les bébés viables». Une centaine de bébés, pouvant «respirer en dehors de l’utérus, moyennant éventuellement des mesures de soins intensifs», seraient concernés chaque année d’après elle pour les maintenir en vie.

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