«Le NHS ne commandera des hormones d’inhibition de la puberté que dans le cadre de la recherche clinique», peut-on lire dans le document officiel publié par le service de santé publique britannique le 9 juin. Effectivement, l’organisation a décidé de limiter leur accès. Ce traitement met en pause le développement de la puberté et il est parfois prescrit aux mineurs souffrant de dysphorie de genre. En cause, «il n’y a pas suffisamment de preuves pour prouver leur fiabilité ou leur efficacité clinique en tant que traitement de routine», atteste le NHS. 

Par ailleurs, la clinique Tavistock, seule clinique du genre pour enfants au Royaume-Uni, a dû faire face à des poursuites judiciaires en 2022. Les plaintes faisaient suite aux conséquences physiques et psychologiques de la prise de bloqueurs de puberté par des mineurs, contestées par des parents.

Cependant, pour les enfants ayant déjà pris des inhibiteurs d’hormones, il y aura un suivi pour chaque cas afin de décider de la poursuite ou non de ce traitement. Le NSH affirme que les docteurs seront autorisés à prescrire ces médicaments au cas par cas mais que cela devra être approuvé par une équipe d’experts médicaux. 

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