Le directeur d’un groupe baptiste a convenu que les thérapies de conversion de genre étaient un problème «dans des Eglises baptistes marginales» au Royaume-Uni. «Au cours de la dernière décennie, bien que moins récemment, nous avons entendu parler d’incidents», «avec des signes évidents de ce que nous considérerions comme des pratiques de conversion. Y compris des pratiques physiques pour chasser les démons», a confié Luke Dowding à Byline Times le 19 décembre. Le mouvement qu’il représente plaide également pour l’ordination des pasteurs homosexuels.

La route est longue et mouvementée

L’Union baptiste de Grande-Bretagne n’admet pas qu’on contraigne quelqu’un à changer d’orientation sexuelle. En revanche, le débat est parfois tendu en ce qui concerne le pastorat des personnes non hétérosexuelles, qui plus est si elles sont mariées avec un homme ou une femme du même sexe. Un processus de réflexion interne a été lancé à ce sujet en 2020, et une consultation entre les différentes parties aura lieu en janvier 2023. Les mouvements comme celui de Luke Dowding, OneBodyOneFaith («Un corps Une foi»), allèguent que la sexualité humaine et l’identité de genre sont des «dons de Dieu». 

A l’inverse, le groupe Evangelical Baptists en reste déjà à la définition même des liens conjugaux. Il fait ainsi pression pour une vision «orthodoxe» du couple. Ses membres prévoient d’organiser bientôt une grande réunion, en parallèle d’une pétition adressée à l’Union. Les signataires de différentes confessions protestantes demandent à son conseil «de s’en tenir à la vision biblique traditionnelle, selon laquelle le mariage est entre un homme et une femme». Ils réaffirment aussi dans le document que «tout ce qui est en dehors de cela n’est pas scripturaire».

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