Royaume-Uni: 6% des adultes s’identifient comme chrétiens pratiquants
L’association Hope Together («Espérer ensemble») a publié le rapport 2022 Jesus Talking, en partenariat avec l’Alliance évangélique du Royaume-Uni (EAUK), Alpha, l’association Luis Palau et l’Eglise communautaire Kingsgate de Peterborough (centre-est de l’Angleterre). Celui-ci décrit «le paysage évangélique au Royaume-Uni aujourd’hui». Il note notamment que 6% des adultes britanniques se considèrent comme chrétiens pratiquants, alors que 42 % se disent chrétiens, mais non pratiquants. Le rapport indique également que 12% s’identifient comme athées, et 4% comme agnostiques.
«Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour investir pour faire connaître Jésus». Ces mots sont ceux de Rachel Jordan-Wolf, directrice exécutive de Hope Together à Evangelical Focus le 13 mai. Ce réseau se définit comme un «catalyseur entre les Eglises de différentes dénominations» pour faire connaître Jésus «en paroles et en actes».
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Les non-chrétiens veulent en savoir plus sur Jésus
De cette enquête, menée auprès de 4000 individus, il ressort que 20% croient que Jésus est le Fils de Dieu. 33% le voient comme un prophète mais pas comme Dieu, tandis que 45% des sondés croient en sa résurrection. Hope Together souligne en outre que le témoignage des chrétiens a un impact de plus en plus important. 33% des non-chrétiens interrogés ont en effet envie d’en savoir plus sur Jésus après avoir parlé avec un chrétien. «C’est tellement encourageant, ça a augmenté. En 2015, c’était un sur cinq (20%, ndlr)», se réjouit Rachel Jordan-Wolf. 65% des Britanniques s’affilient de plus ou moins loin à l’anglicanisme, et le Royaume-Uni compte 7,6% d’évangéliques, selon le Joshua Project.
«Ce rapport présente de bonnes nouvelles à la fois pour l’Eglise et pour nous, témoins chrétiens individuels. Cela réaffirme que nos amis non chrétiens pensent du bien de nous. Il y a une ouverture toujours plus grande pour entendre nos histoires de foi», assure Rachael Heffer, cheffe de mission de l’EAUK. Rachel Jordan-Wolf ajoute: «Je me demande si la pandémie, et un monde un peu plus bancal, ont réellement rendu les gens plus intéressés par la foi, mais cela en fait un moment encore plus important pour nous, [pour en parler]».