France: Le CNEF salue la loi contre les thérapies de conversion, mais reste vigilant
«La liberté de culte est parfaitement respectée et préservée.» Alors que les chrétiens ont fortement critiqué la loi canadienne outre-Atlantique, les Français accueillent plutôt bien l’interdiction des thérapies de conversion pour les personnes LGBTQI+. Le CNEF pour sa part se réjouit que «toute personne reste libre de chercher le soutien spirituel et religieux auprès du culte dont elle se réclame, en accord avec sa liberté de culte et sa liberté personnelle».
Ainsi, le texte adopté prévoit que «l’infraction (…) n’est pas constituée lorsque les propos répétés invitent seulement à la prudence et à la réflexion, eu égard notamment à son jeune âge, la personne qui s’interroge sur son identité de genre et qui envisage un parcours médical tendant au changement de sexe».
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Alors que la loi protège le questionnement relatif à l’orientation sexuelle et l’identité de genre, le CNEF dit rester «vigilant (quant) à la préservation pour tous de la liberté de pensée, de conscience, de religion et d’expression, libertés fondamentales dans notre pays». Le délit sera puni de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.