Dans un tweet de ce jour, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) réagit en exprimant l’inquiétude que soulève la situation de l’abbé Matthieu Raffray. Connu et apprécié par une large communauté pour son franc-parler, le prêtre et docteur en philosophie défend une position conservatrice quant à l’éthique dans l’Eglise catholique, notamment à propos des relations entre personnes du même sexe. Dans un précédent post sur Instagram, il a qualifié l’homosexualité de «faiblesse» et l’a catégorisée parmi les «péchés» et les «vices». Cela a attiré l’attention d’Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations.

Jugé «insupportable», le contenu de ce post a été signalé par la ministre à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), en vue de saisir le procureur de la République. «La liberté d’expression des chrétiens serait-elle menacée?» lance le CPDH. «L’Eglise peut-elle encore aujourd’hui qualifier de péché ce que le gouvernement où la loi admettent comme acceptable ou même recommandable?»

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