Les 12 ou 19 novembre prochains, les Eglises suisses sont invitées à consacrer une journée aux chrétiens persécutés. Chaque année, l’ONG Portes Ouvertes met en avant trois pays parmi ceux dans lesquels les chrétiens souffrent le plus pour leur foi, afin de permettre de s’informer et de prier de façon ciblée. Pour 2023, les cœurs se sont portés vers l’Erythrée, l’Inde et le Mozambique. Les ressorts de la persécution ne sont toutefois pas les mêmes pour chacun de ces pays.

Sous la dictature opaque d’Issaias Afeworki en Erythrée, les autorités s’en prennent aux chrétiens car ils les considèrent comme des ennemis de l’Etat, tandis qu’en Inde, ils sont pris en tenaille entre les violences des hindous extrémistes et la répression étouffante du gouvernement. Au Mozambique, ce sont les groupes extrémistes islamiques qui persécutent l’Eglise, précise Portes Ouvertes Suisse dans une publication en ligne. Du matériel et des contacts pour organiser un dimanche (ou tout autre jour) dédié sont ainsi mis à disposition sur son site.

Le scandale de l’Evangile

«Lorsque la persécution survient, ce n’est pas l’attitude des croyants qui en est la cause. C’est la parole tranchante de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, qui est insupportable pour ceux qui ne la reçoivent pas», atteste l’ONG, avant de citer 1 Corinthiens 1, 23-24: «Or nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les non-Juifs, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés» (1 Corinthiens 1, 23-24).

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