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France: La loi anti-séparatisme «porte atteinte à la liberté de religion», défend l’AEM devant l’ONU

Conseil des Droits de l'homme de l'ONU. Des centaines de personnes sont alignées en demi-cercle autour d'un orateur.
© Universal-rights.org
L'Alliance évangélique mondiale (AEM) a exprimé ses inquiétudes sur la France, le 29 septembre, devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève. L'organisme craint une «laïcité de surveillance», qui porterait atteinte à la liberté de religion.

L’Examen périodique universel (EPU) de la France révèle des inquiétudes. Le 29 septembre, Markus Hofer, porte-parole de l’Alliance évangélique mondiale (AEM), a porté un rapport du CNEF listant de nombreuses préoccupations devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, à Genève. Ces préoccupations concernent notamment la loi anti-séparatisme du 24 août 2021, qui a «substantiellement modifié le régime des cultes».

L’AEM a ainsi souligné ses craintes quant aux «conditions d’application trop restrictives ou contraignantes» pour les groupes religieux. L’organisme redoute une évolution vers une «laïcité de surveillance» des cultes qui «pourrait porter atteinte à la liberté de religion». Une expression que le Conseil national des évangéliques de France avait déjà employée à l’époque dans l’Hexagone.

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Par ailleurs, la faîtière invite l’Etat français à ajouter la lutte contre la haine antireligieuse parmi les missions de la DILCRAH (Délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT). Markus Hofer a également recommandé une modification du Code de la Santé publique afin de garantir une clause de conscience pour le personnel soignant, notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie.

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