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France: La SFAP a présenté ses «messages-clés» sur la fin de vie suite à la «convention soignante»

Trois infirmières marchent dans un couloir d'hôpital
© sturti / Istock
La Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a présenté plusieurs «messages-clés» le 15 juin, suite à sa «convention soignante» sur la fin de vie. Des milliers de soignants et d’accompagnants s’étaient réunis pour y réfléchir.
Evangéliques.info

A l’issue de sa «convention soignante», la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) a présenté plusieurs «messages-clés». Ils ont été présentés le 15 juin lors de son congrès national. Il s’agit de fait de ses réponses les plus «représentatives» quant aux sujets sur la fin de vie abordés publiquement depuis l’année dernière.

En premier lieu, si le suicide assisté venait à être légalisé, les soignants n’auraient pas à y participer. La globalité des quelque 5000 personnes travaillant en soins palliatifs, en Ehpad, en services hospitaliers ou dans des établissements médico-sociaux qui se sont réunies pour réfléchir à ces questions estiment aussi qu’ils doivent «continuer à accompagner le patient quoi qu’il arrive». Un autre message-clé, «préserver les plus vulnérables», se tourne surtout vers les patients qui pensent être un fardeau pour les autres. Il s’agit également «d’entendre le caractère intolérable de certaines souffrances» et d’apporter, le cas échéant, un accompagnement renforcé.

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Le dernier message-clé est de «prendre soin du vécu des soignants». «L’euthanasie n’est pas qu’un concept», a en effet souligné Emmanuel Judde de La Rivière, membre du bureau de la SFAP, auprès d’ActuSoins le 19 juin. «C’est quelque chose d’incarné», des gestes qui peuvent être, pour les soignants, «d’une violence extrême» selon le médecin.

>> «Modèle français de la fin de vie»: Entre soins et aide à mourir, les trois axes du futur projet de loi

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