Le Grand Conseil neuchâtelois a décidé, le 2 mai, d’interdire les thérapies de conversion de l’orientation sexuelle. Le canton de Neuchâtel est le premier à légiférer sur ce point. Les députés ont accepté la nouvelle loi par 99 OUI et 1 NON, précise une publication officielle le jour-même. Ils introduiront ainsi dans le code pénal une contravention contre ces mesures pseudo-médicales, «à hauteur de leur gravité».

Cette loi concernera également ceux qui incitent des tiers à changer d’identité de genre. Elle fait suite à une motion des groupes VertPOP et socialiste, acceptée en janvier 2022. «C’est un véritable signal fort. Ces pratiques, que nous espérons les plus rares possible, sont extrêmement destructrices pour les personnes concernées», a déclaré Florence Nater, relayée par la RTS. La conseillère d’Etat en charge de la cohésion sociale a ajouté: «Elles ont des effets ravageurs car elles sont basées sur l’idée erronée que l’homosexualité ou la transidentité sont une maladie qui doit être soignée.»

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