Suisse: Le Réseau évangélique préconise le discernement pour les thérapies de conversion
A la suite de plusieurs cantons romands, le Grand Conseil du canton de Neuchâtel a accepté le 26 janvier une motion du groupe VertPOP et du Parti socialiste, contre les «thérapies de conversion».
Le lendemain, le Réseau évangélique suisse (RES) réagissait dans un communiqué de presse. L’organisme demande d’abord aux médias et aux politiques de procéder avec discernement pour intervenir dans les cas potentiel. Il souligne, à l’instar du Grand Conseil, qu’il n’y a pas encore de cas connu de personnes victimes de thérapies de conversion en Suisse.
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Le RES, qui comprend onze unions d’Eglises évangéliques, rappelle ensuite une valeur qui lui est fondamentale: le droit à l’autodétermination sexuelle. Il s’engage fermement à «ne pas imposer (des) valeurs ou un mode de vie à qui que ce soit.» Par ailleurs, selon la faîtière, l’homosexualité n’est pas une «maladie» à «guérir».
Cependant, l’organisme affirme que «les personnes pour lesquelles leur sexualité engendre un conflit intérieur ont besoin de soutien». Il renvoie au «respect» dû «aux personnes qui chercheraient un accompagnement conforme à leurs convictions».
Pour sa part, la France a déjà légiféré, ce que le Conseil national des évangéliques de France a salué.