Licenciée pour ses convictions religieuses, elle obtient réparation. La justice a condamné la compagnie Southwest à réembaucher Charlene Carter, selon un communiqué paru le 7 décembre. L’hôtesse de l’air avait en effet perdu son travail, en mars 2017, pour s’être opposée à l’utilisation de ses cotisations syndicales dans le financement d’une marche en faveur de l’avortement. Chrétienne, elle avait ainsi mis en avant ses valeurs religieuses pour s’y opposer. Le juge du tribunal fédéral du Texas a également demandé le versement de 5,1 millions de dollars de dommages et intérêts, et arriérés de salaires, confirmant ainsi la décision d’un jury en juillet.

A la suite de l’entretien préalable au licenciement, une forme de harcèlement contre elle s’était mis en place, via les publications de la compagnie sur les réseaux sociaux. «Les sacs volent gratuitement avec Southwest. Mais la liberté d’expression n’a pas volé du tout avec Southwest dans ce cas», a commenté Work Legal Foundation, l’organisation juridique qui a défendu gratuitement Charlene Carter. Cette affaire n’est pas sans rappeler celle qui oppose actuellement deux hôtesses de l’air chrétiennes à la compagnie Alaska Airlines.