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Israël: Un État d’apartheid? Les Églises ne sont pas unanimes

Plusieurs dirigeants du COE prennent la pause
© World council of Churches - Les dirigeants du Conseil œcuménique des Eglises le 8 septembre à Karlsruhe (Allemagne)
A l’issue du 11e Sommet mondial du Conseil œcuménique des Eglises du 31 août au 8 septembre en Allemagne, les membres ont déclaré et assumé un désaccord entre les Eglises membres sur la question d’un apartheid israélien envers les Palestiniens.
Evangéliques.info

A propos du traitement des Palestiniens par Israël, «nous ne sommes pas d’accord», expriment les membres du Conseil œcuménique des Eglises (COE) dans leur Déclaration sur le Moyen-Orient, publiée le 8 septembre. Dans le texte, ils sont cependant d’accord pour ne pas être d’accord. 17 Eglises membres du COE sur plus de 350 ont «fermement» soutenu à Karsruhe (Allemagne) lors du 11e Sommet mondial, début septembre, que le terme «apartheid» décrivait avec précision la réalité d’Israël envers les Palestiniens, tandis que d’autres «le trouvent inapproprié, inutile et douloureux».

La vocation du COE n’est pas de juger les situations

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Serge Fornerod, directeur des relations extérieures de l’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS), notait auprès de Réformés.ch le 9 septembre que l’assemblée du COE n’avait pas pour mission de décider, ni de juger du vrai ou du faux dans une situation, mais de commenter les sujets avant de «décrire la discussion qui a eu lieu entre toutes les Eglises membres». Dans la déclaration, le Conseil précise: «Nous prions pour que le COE continue d’offrir à ses Eglises membres un espace sûr de dialogue et de collaboration dans la recherche de la vérité, et d’œuvrer pour une paix juste entre tous les peuples de la région.»

Les dissensions sur la question se mesurent par ailleurs bien au-delà de la position des Eglises. Le crime d’apartheid entre, selon la Cour pénale internationale, dans la catégorie des crimes contre l’humanité. Et pour la Cimade par exemple, «la situation d’oppression qu’impose l’Etat d’Israël aux Palestiniens […] répond à cette définition juridique». Amnesty International partage ce point de vue.

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