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Afghanistan: «Ils chassent les prédicateurs et les ministres de porte en porte»

Un groupe d'hommes afghans. Celui qui est au premier plan a l'air méfiant.
© Pixabay - Anciens d'un village afghan
Chaque semaine, le média Mission Network News donne la parole à un chrétien afghan pour qu’il témoigne de son vécu et pour faire un point de situation. Début avril, Javid soulignait l’intensification de la traque des croyants par les talibans.

«Nous comptons nos jours pour être avec le Seigneur, à tout moment», explique Javid, chrétien afghan, entendu dans un podcast de Mission Network News le 1er avril. S’il était déjà impossible de vivre ouvertement sa foi chrétienne en Afghanistan même avant la prise de pouvoir par les talibans en août 2021, la traque des chrétiens est encore plus systématique, et le risque de découverte a donc augmenté. «Les croyants courent un grave danger. Ils chassent les prédicateurs et les ministres de porte en porte», poursuit Javid.

Effectivement, peu de choix se présentent à ceux qui se convertissent au christianisme: la fuite à l’étranger quant elle est possible, une vie de foi rigoureusement tenue secrète, souvent des violences sexuelles sur les femmes, et/ou la mort. Un chrétien qui s’est converti de l’islam peut également être interné de force dans un hôpital psychiatrique, indique Portes Ouvertes. «Priez pour que nous restions forts dans notre foi, pour que nous partagions notre témoignage avec les autres, pour protéger nos Eglises afin que nous puissions nous rassembler.» «Que Dieu utilise le sang [des martyrs] pour répandre davantage l’Evangile», demande Javid.

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