Ashur Sarnaya, chrétien réfugié d’Irak, poignardé à mort à Lyon
Il a perdu la vie parce qu’il affichait sa foi chrétienne sur les réseaux sociaux. C’est l’hypothèse la plus probable de la terrible agression subie par Ashur Sarnaya le10 septembre. Ce chrétien irakien de 45 ans a été mortellement poignardé au cou, au pied de son immeuble à Lyon. Il était en direct sur le réseau social TikTok, où il partageait quotidiennement sa foi chrétienne.
Dans un communiqué relayé sur Facebook, l’association SOS Chrétien d’Orient informe qu’il était originaire du Kurdistan irakien. Il a ainsi vécu à Ankawa, une ville décrite comme «l’une des plus grandes municipalités chrétiennes du Proche-Orient». De plus, l’organisation fondée en France en 2013 précise qu’«Ashur Sarnaya avait fui les persécutions de l’état islamique en se réfugiant à Lyon avec sa sœur».
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«Le symptôme d’une démocratie malade»
Par le biais de son directeur de la communication, le CNEF (Conseil national des évangéliques de France) a commenté: «L’assassinat de Ashur Saranya à Lyon tout comme celui de Charlie Kirk aux Etats-Unis, et la polarisation toxique qu’ils suscitent nous alarment. Ils sont le symptôme d’une démocratie malade, d’une société qui ne sait plus se parler.»
Toutefois, au travers de cette «douloureuse» actualité, le CNEF espère que cela «nous pousse à l’unité plutôt qu’à la division, à la fraternité plutôt qu’à la suspicion de tous contre tous». «Que l’Eglise, ici ou là-bas, puisse prier, parler et agir comme semence de vie, de liberté et de paix. Nous prions particulièrement pour les familles de ces hommes qui avaient mis leur espérance en Christ», conclut Romain Choisnet sur le réseau social X.