Avec des centaines d’enfants répartis dans dix centres de développement au nord de l’Ouganda et en Tanzanie, 2300 programmes de soutien supplémentaires on pu commencer grâce à une nouvelle méthode de Compassion Suisse. Ces enfants ne sont pas au bénéfice de la formule traditionnelle de l’ONG chrétienne, c’est-à-dire lorsqu’un donateur parraine un enfant, entretenant avec lui une relation personnelle, avec échanges de lettre. Cependant avec cette nouvelle façon de faire, les enfants ont toujours «accès à la scolarité, appui, fournitures et uniformes scolaires, suivi médical, alimentation équilibrée, ateliers de bonnes pratiques d’hygiène, de développement psycho-social et spirituel, ou encore de développement de talents», rapporte un communiqué du 16 octobre. Les donateurs qui contribuent à ce projet recevront des nouvelles des enfants et des centres de manière plus globale.

Cette nouvelle approche a déjà permis d’augmenter de manière significative la prise en charge des enfants dans leur développement. Il reste néanmoins 330 millions d’enfants qui vivent dans l’extrême pauvreté dans le monde, souligne Philipe Genre, nouveau directeur de Compassion Suisse. Il ajoute: «Notre objectif est de pouvoir soutenir 2,8 millions d’enfants d’ici 2028, en particulier dans les pays africains où la pauvreté demeure la plus forte.»