A l’occasion de la fête du travail, célébrée le premier mai, l’association des entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC) a pris l’initiative de publier un communiqué dans lequel ses membres «rappellent l’urgence de réenchanter le travail». L’EDC est une association fondée en 1926 qui regroupe près de 4000 dirigeants d’entreprises issus de toutes les confessions chrétiennes. Elle se donne pour but de «porter une vision d’espérance et témoigner en paroles et en actes dans les entreprises et la cité.»

Le texte s’ouvre en alertant sur l’augmentation importante de la souffrance psychique liée au travail, notamment chez les plus jeunes générations. Pour enrayer ce phénomène, les signataires invitent les entrepreneurs à œuvrer pour créer un «modèle économique inclusif et porteur de sens».

L’EDC fait également le lien entre le désenchantement au travail et la perte des valeurs chrétiennes. Il dresse ainsi le constat suivant: «L’injonction matérialiste ne suffit plus pour stimuler les jeunes notamment. Il faut des valeurs humaines, éthiques, spirituelles.»

L’occasion de rappeler les principes de la «pensée sociale chrétienne» sur lesquels est fondée l’éthique de l’association. Ces principes se résument en cinq piliers: la dignité, la subsidiarité, la participation, le bien commun et la solidarité. Après lecture des résultats de son enquête annuelle auprès de ses 3036 membres, l’EDC affirme que «la pensée sociale chrétienne est un outil efficace de management pour 84% des membres».

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