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France: L’aide à mourir sera soumise «à certaines conditions strictes»

Deux personnes de dos marchent dans un couloir d'hôpital, l'une d'elle se déplace avec une canne et
© sarcifilippo / Pixabay
Emmanuel Macron a dévoilé, le 10 mars, les contours de la loi visant à permettre à certaines personnes «de demander une aide à mourir sous certaines conditions strictes». L'Assemblée nationale examinera le texte à partir du 27 mai.
Geoffrey Leplang

Il était attendu pour la fin de l’été 2023. Le projet de loi sur la fin de vie est lancé. Il sera soumis au Conseil d’Etat puis présenté à l’Assemblée nationale le 27 mai, a précisé le 11 mars le premier ministre Gabriel Attal sur X. «La mort ne peut pas être un sujet tabou, silencieux», a d’emblée écrit le pensionnaire de Matignon. La veille, Emmanuel Macron a donné plusieurs précisions sur ce projet de loi dans un entretien avec La Croix et Libération.

Longtemps dans le débat, les termes «euthanasie» et «suicide assisté» ont finalement été occultés. En effet, le président de la République a indiqué que la possibilité de demander «une aide à mourir» sera soumise «à certaines conditions strictes». Les patients devront ainsi être majeurs, «capables d’un discernement plein et entier», atteints d’une maladie incurable avec un pronostic vital «engagé à court ou à moyen terme» et confrontés à des souffrances «que l’on ne peut pas soulager».

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Sur X également, Romain Choisnet, directeur de la communication du Conseil national des évangéliques de France, a rappelé la position de ses Eglises membres. «Affirmant la valeur absolue de chaque vie humaine, les protestants évangéliques dénoncent tout acte donnant la mort, y compris dans le cadre d’une aide active à mourir en fin de vie.»

Rédigé par Geoffrey Leplang, relu par Charlotte Moulin

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