La rencontre s’est déroulée à la Maison du protestantisme à Paris. Les dirigeants des instances chrétiennes (orthodoxe, catholique, protestante), musulmanes, juives et bouddhistes, réunis au sein de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), ont passé une matinée de travail sur «le sujet majeur des violences sexuelles» le 19 septembre. Le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) y a aussi pris part, notamment en lien avec son service Stop Abus. Juliette Part, cheffe du Bureau central des cultes, était présente au nom du ministère de l’Intérieur. «C’est une étape significative dans la reconnaissance de cet enjeu et dans le partage des actions liées aux violences sexuelles et spirituelles face à la responsabilité des cultes», souligne le communiqué de la CRCF.

Plus concrètement, les responsables vont dorénavant réfléchir sur quatre axes. Ils ont évoqué la mise en place d’une formation interreligieuse pour sensibiliser les ministres du culte et responsables religieux sur les questions de violences, un processus d’identification et la recherche de solutions. Autres pistes de réflexion: la rédaction d’un code de déontologie commun à tous. Mais aussi, la nécessité d’une enquête scientifique sur l’impact du facteur religieux en cas de violences sexuelles. Enfin, le dernier axe de travail est le soutien à la CIIVISE (Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants).

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