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France: Les soignants dénoncent la composition du projet de loi sur la fin de vie

Un proche tient la main d'un jeune homme alité
© kieferpix / Getty Images
Au Parlement, voter contre le projet de loi induisant l’aide active à mourir équivaudra, si le texte n’est pas modifié, à voter aussi contre le développement des soins palliatifs.
Evangéliques.info

Les représentants d’une quinzaine d’organisations de soignants se sont réunis à l’hôpital Sainte-Anne à Paris le 19 septembre, pour exprimer leurs inquiétudes quant au projet de loi sur la fin de vie. En plus de la remise en cause du rôle du soignant, le texte, qui devrait être présenté d’ici quelques jours à Emmanuel Macron, risque de compliquer les votes futurs au Parlement.

En effet, il contient un volet sur la «mort médicalement administrée», mais aussi un volet sur le soutien aux proches dans le deuil, ainsi qu’un volet pour des soins de qualité, en fin de vie ou en cas de douleurs chroniques. «Quel député ou sénateur pourra dire qu’il refuse de voter pour aider les endeuillés et développer les soins palliatifs?» soulève Sara Piazza, psychologue en équipe mobile de soins palliatifs, dans les colonnes de La Croix. «Nous n’avons pas besoin d’une loi […]. Ce sont des moyens qu’il nous faut!» souligne la vice-présidente de la Sfap*, Ségolène Perruchio.

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*Société française d’accompagnement et de soins palliatifs

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