Commissariats et mairies incendiés, policiers pris pour cible, vandalismes… La mort du jeune Nahel à Nanterre, le 27 juin, a suscité un déferlement de violence. Les six dernières nuits ont été très agitées. Et cela ne concerne pas que les grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon. Dans ce contexte de vives tensions, le Conseil National des Evangéliques de France (CNEF), comme la Conférence des responsables des cultes de France (CRCF), ont appelé à l’apaisement. «L’Église de Jésus-Christ ne peut rester simplement spectatrice des tensions qui traversent notre pays», a souligné le CNEF.

Par la voix de son président, Erwan Cloarec, le CNEF a appelé, le 2 juillet, «ses membres et les Églises affiliées» à «redoubler de persévérance dans la prière pour notre nation». Les évangéliques proposent d’intercéder «pour la consolation et l’apaisement des personnes touchées par le drame initial», «pour le travail d’enquête et la justice», «pour les forces de l’ordre», «pour ceux qui exercent la violence», «pour les autorités» et les décisions qu’ils doivent prendre. Par ailleurs, le CNEF invite ses membres à «être des instruments de paix et de justice dans la cité».