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États-Unis: Pour beaucoup d’évangéliques, Jésus n’était pas Dieu

Un homme assis contre un mur réfléchit, une Bible dans la main
© Pixabay
Une étude, menée cette année chez les américains qui se disent évangéliques, indique que beaucoup d’entre eux, parfois majoritaires, ne croient ni en la divinité du Christ, ni en la nature pécheresse de l’homme, ni en la véracité de la Bible.
Evangéliques.info

L’organisme de sondage State of Theology a publié un rapport d’étude qui dévoile des absences dans les croyances évangéliques aux Etats-Unis en 2022. Si plusieurs experts ont déjà avancé que le christianisme était parfois moins une affaire de foi personnelle que de culture dans le pays, c’est avec un ton inquiet que l’organisme constate aujourd’hui, en effet, que beaucoup de ces chrétiens n’adhèrent pas à certains piliers bibliques de base.

Ainsi, 43% des américains qui se revendiquent de l’évangélisme croient que Jésus n’était pas Dieu, selon les conclusions de l’enquête. Plus encore, 65 % d’entre eux pensent que chacun naît sans péché aux yeux de Dieu. La Bible, comme tous les écrits sacrés, contiendrait pour un quart de ces croyants des récits utiles de mythes anciens, mais ne serait pas littéralement vraie.

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Vous avez dit «évangéliques»?

La moitié pensent par ailleurs que Dieu apprend et s’adapte à diverses situations, «ce qui signifie qu’ils croient que Dieu change», commente The State of Theology. «Cela peut indiquer l’influence du théisme ouvert (qui nie la connaissance complète de Dieu des événements futurs) et de la théologie du processus (qui nie l’omnipotence de Dieu et affirme qu’il subit des changements).» De plus, 56% sont convaincus que Dieu accepte le culte de toutes les religions, y compris le christianisme dans son ensemble, le judaïsme et l’islam.

Il existe cependant un large consensus sur la question de l’avortement et des relations sexuelles hors mariage: plus de 90% des 3011 chrétiens interrogés considèrent l’un et l’autre comme un péché. Dans le même temps, plus d’un tiers d’entre eux estiment que l’identité de genre est un choix. Les faîtières européenne et mondiale définissent l’évangélisme comme une foi commune reposant sur le sacrifice expiatoire de Jésus sur la Croix, l’autorité souveraine de la Bible, la conversion personnelle et un certain militantisme. Des principes à redéfinir outre-Atlantique?

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