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États-Unis: L’affaire d’un entraîneur limogé pour avoir prié sur le terrain de football

Un casque et un ballon de football américain sont posés sur la pelouse d'un stade.
© Istock
Le 25 avril, la Cour suprême des Etats-Unis a examiné le dossier de l'entraîneur d'un lycée de l'état de Washington, qui avait perdu son travail en 2015, après avoir persisté à prier sur le terrain de football.

Se faire licencier pour avoir prié, c’est la mésaventure qu’a vécu Joseph Kennedy en 2015. Cet entraîneur de football dans le lycée Bremerton High School (état de Washington) avait en effet perdu son emploi, et cherche depuis à faire entendre sa cause. Saisie, la Cour suprême a examiné le dossier ce 25 avril.

Les auditions ont duré deux heures. Le principe constitutionnel veut que l’Etat ne favorise aucune religion. Les Etats-Unis interdisent ainsi la prière officielle depuis 1962 dans les écoles publiques. Joseph Kennedy pourrait toutefois obtenir gain de cause, selon CBS News, qui suit l’affaire. En effet, au côtés de trois juges à sensibilité libérale nommés par Donald Trump, six des neuf juges sont considérés comme conservateurs. Les partisans de la prière espèrent donc que la majorité affaiblira la décision prise par le lycée.

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D’abord mis en garde par la commission scolaire, ce U.S. Marine à la retraite avait poursuivi cette pratique jugée trop «démonstrative». Genoux pliés sur le terrain de football, l’homme priait occasionnellement en public, accompagné de certains joueurs. Le verdict est attendu en juin.

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