Le sujet de la fin de vie devient une question récurrente dans la campagne présidentielle. Emmanuel Macron a ainsi proposé ce 17 mars de faire appel à une convention citoyenne pour trancher ce débat, vieux de vingt ans. Durant son quinquennat, l’Assemblée nationale en avait déjà débattu en avril 2021. Dans un contexte houleux, le président de la République avait toutefois préféré renoncer à légiférer sur l’euthanasie.

Six candidats à l’élection présidentielle, dont il fait partie, ont par ailleurs officiellement pris position récemment. Trois sont pour, trois sont contre. Après cette proposition du président-candidat, l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) a rapidement réagi sur Facebook. «Depuis 20 ans, les Français sont sollicités sur ce sujet. Ils sont favorables à une fin de vie choisie. Une nouvelle convention citoyenne? De la perte de temps», estime Jonathan Denis, président de l’ADMD. Bien que désabusés à l’idée d’une nouvelle consultation populaire, les membres de l’association sont prêts à s’y engager pleinement.

Pour leur part, les évangéliques, institutions comme pratiquants, s’opposent majoritairement à l’évolution de la société sur le thème de l’euthanasie, de la GPA ou encore de l’avortement, indiquaient les résultats d’une étude sociologique en novembre dernier.