Suite à la parution d’un article du chroniqueur d’opinion David Brooks dans les colonnes du New York Times en début de mois, Thomas Schirrmacher, secrétaire général de l’Alliance évangélique mondiale (AEM), a demandé à la revue de publier sa réaction le 23 février.

Les évangéliques, des «partenaires précieux»

Dans sa réponse, Thomas Schirrmacher invite à considérer l’unité et l’entente interreligieuse que procure les actions de l’AEM et de toutes les faîtières nationales à l’échelle mondiale. Il déclare ainsi que les évangéliques sont reconnus comme des «partenaires précieux» sur les questions des droits de l’homme, de la liberté religieuse et du développement durable auprès de l’ONU et de l’Union européenne. Il évoque dans un second temps un travail «main dans la main» avec entre autres le Vatican, les musulmans et les athées dans le monde entier qui fait avancer, selon ses observations, la justice sociale et les libertés fondamentales. Selon lui, «les batailles actuelles parmi les évangéliques américains passeront»

Dans une perspective post-Trump, le chroniqueur pointait en particulier une démarche distinctive de Donald Trump envers les évangéliques blancs en dépit des autres chrétiens, et son corollaire, la problématique du racisme, notamment après le meurtre de George Floyd. David Brooks soulevait également le trouble suscité par les scandales d’abus sexuels qui ont éclaté ces derniers temps dans les Eglises évangéliques.