Ni croix, ni kippa, ni voile… Eric Zemmour affirme ses positions. Invité sur Europe 1, CNews et Les Echos le 20 février, le candidat à la présidentielle martèle qu’il bannira «le port de signes religieux ostentatoires dans l’espace public» s’il est élu le 24 avril. «On vivait comme ça dans mon enfance», note le candidat du parti Reconquête. Ainsi la laïcité est, selon lui, avant tout un «devoir de discrétion». Il qualifie également le fait de ne pas affirmer sa religion devant les autres de «respect et d’élégance».

Les «professionnels de la religion» exemptés

L’ancien polémiste présente une dérogation à cette mesure. «Ceux qui portent la soutane» et les «professionnels de la religion» en bénéficieront. En effet, le candidat d’extrême-droite estime que l’interdiction doit concerner les civils et non le clergé. «Lorsque je sortais de la synagogue, j’avais ma calotte sur la tête et ma mère me disait de la ranger dans ma poche», décrit Eric Zemmour pour illustrer son propos. Que ce soit en France ou en Europe, le port de signes religieux n’a pas fini de faire parler.