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Pass ou pas, soyons exemplaires dans l’amour

La crise du Covid a marqué un coup d'arrêt pour nombre de rassemblements et congrès chrétiens qui se tenaient jusqu’alors en «présentiel», à un époque où ce mot n’était qu’un vulgaire néologisme.
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L'édito de la semaine. Bonne nouvelle, avec l’automne qui pointe son nez, les rassemblements et congrès chrétiens reprennent! Moins bonne nouvelle, ces rencontrent nécessitent pour la plupart un certificat Covid...
David Métreau David Métreau

La crise du Covid a marqué un coup d’arrêt pour nombre de rassemblements et congrès chrétiens qui se tenaient jusqu’alors en «présentiel», à un époque où ce mot n’était qu’un vulgaire néologisme. Bonne nouvelle, avec l’automne qui pointe son nez, ces rencontres reprennent! Du moins certaines d’entre elles. C’est le cas en Suisse le week-end dernier avec le séminaire «Discerner les temps», suivi de la Journée de Portes Ouvertes le 25 septembre et du congrès Boîte à outils, les 25 et 26 septembre. En France, la rencontre Entr’Elles,se tiendra le 23 octobre, en distanciel et en présentiel dans les Eglises locales partenaires puis le Centre évangélique les 22 et 23 novembre.

Moins bonne nouvelle, ces rassemblements nécessitent pour la plupart un certificat Covid ou pass sanitaire (c’est la même chose). Car oui le virus circule encore et les autorités ont décidé de ces mesures temporaires – souhaitons qu’elles durent le moins longtemps possible – pour ces rassemblements. Dès lors fallait-il maintenir ces rencontres et demander le pass? Annuler et tout faire en visio, dans un souci d’équité vis à vis de ceux qui ne sont pas vaccinés? Quelle est la décision la plus sage? Toutes ces questions, les organisateurs se les sont vraisemblablement posées. Les choix n’ont pas forcément été évidents. Il y a toujours le risque d’un sentiment d’exclusion, d’incompréhension et de division. Et celui de ne finalement rien faire à cause de toutes ces contraintes.

Cultiver l’empathie

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La mise en place du certificat Covid dans les cultes de plus de 50 personnes en Suisse entraîne certaines crispations. Elles sont compréhensibles, mais ne devraient pas entraîner de division ou de rupture dans la communion fraternelle. Même si nous n’avons chacun qu’une vue partielle des choses, même si nous ne sommes pas tous d’accord sur ces aspects pratiques, sachons cultiver l’empathie avec nos frères et sœurs. C’est-à-dire littéralement la reconnaissance et la compréhension des sentiments et des émotions de l’autre en face de soi. Pass ou pas, soyons exemplaires dans l’amour.

PS : cet édito a d’abord été publié dans la newsletter d’Evangeliques.info le 17septembre 2021.

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