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France : La PMA pour toutes suscite un afflux de demandes

Femme scientifique travaillant au microscope dans un laboratoire, injectant un ovule dans une solution
© iStock
Les couples de femmes et les femmes célibataires sont plus nombreux que prévu à demander la procréation médicalement assistée (PMA), après l'adoption de la loi de bioéthique fin juin.
Evangéliques.info

Après l’adoption de la loi de bioéthique fin juin, les couples de femmes et les femmes célibataires sont plus nombreux que prévu à demander la procréation médicalement assistée (PMA). Et cela là avant même la publication des décrets d’application. Environ 3500 nouvelles demandes liées à la loi auraient déjà été enregistrées contre les 1000 attendues au démarrage, selon le ministère de la Santé, rapporte Le Figaro dans un article du 15 septembre. Les professionnels de la reproduction alertent ainsi le ministère de la Santé sur le risque d’embouteillage et la difficulté à faire appliquer la loi à moyens constants.

Le ministre de la santé Olivier Véran a répondu en annonçant le 14 septembre une enveloppe de 8 millions d’euros jusqu’en 2023 pour acheter des équipements supplémentaires et permettre aux centres de recruter davantage de professionnels. Il a fixé aux professionnels de la reproduction un objectif de délai d’attente de six mois maximum pour tous les futurs parents qui sollicitent une PMA avec don de gamète. Aujourd’hui, pour les couples hétérosexuels, ce délai d’attente se situe entre 6 et 18 mois selon les centres, rapporte encore Le Figaro.

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Probablement pas de bébés « PMA pour toutes» avant la fin du quinquennat

Les décrets d’application de la loi, en cours d’examen au Conseil d’Etat, devraient être publiés fin septembre. Ils préciseront les modalités de la prise en charge: âge limite des patientes – et des patients pour les couples hétérosexuels-, étapes obligatoires du parcours, etc. Contrairement à la volonté affichée du gouvernement, les premiers bébés « PMA pour toutes» ne verront vraisemblablement pas le jour avant la fin du mandat d’Emmanuel Macron. « Étant donné le délai pour constituer les dossiers et le délai d’attente des gamètes, les traitements ne commenceront pas avant début 2022», estime, chef du service d’aide médicale à la procréation du CHU de Nantes.

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