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La marchandisation du corps humain n’est pas un chiffon rouge

Une jeune femme enceinte tient son passeport russe devant son ventre
© iStock
La marchandisation du corps humain n’est pas un chiffon rouge agité par quelques conservateurs ou amateurs de science fiction dystopique. Elle est une réalité.
David Métreau David Métreau

La marchandisation du corps humain n’est pas un chiffon rouge agité par quelques conservateurs ou amateurs de science fiction dystopique. Elle est une réalité. Dans le monde, des hommes et des femmes, mais aussi des couples d’hommes et parfois de femmes font appel à des «mères porteuses». Celles-ci accouchent d’enfants qui ne seront pas les leurs et les remettent aux parents contre une somme d’argent. 

Au-delà des aspect psychologiques, physiologiques, émotionnels et éthiques désastreux qui entrent en jeu, se situe le nerf de la guerre : l’argent. Le commerce. La gestation pour autrui (GPA) est un business et les deux brèves ici et ne le démentent pas. Il y a un vrai marché. C’est l’offre et la demande. Des filières, et des difficultés d’approvisionnement. 

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Veuillez me pardonner d’être aussi cru, mais nous ne parlons pas de pommes ou de bananes mais bien d’enfants nés ou à naître. Ces 30 nourrissons bloqués en Russie par la fermeture des frontières liée à la pandémie de coronavirus sont les tristes preuves de cette aberration. Eux n’ont rien demandé et ils sont là. Ces bouleversements extrêmement rapides des pratiques, des lois et des mentalités sont troublants. Ce sont pourtant des réalités auxquelles les chrétiens auront de plus en plus à faire face. Et c’est là, dans l’ombre, qu’un témoignage authentique pourra encore plus faire la différence.

David Métreau, rédacteur en chef d’Evangeliques.info

PS : cet édito a d’abord été publié dans la newsletter d’Evangeliques.info le 28 août 2020.

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