C’est pleine de reconnaissance que Nancy Writbol s’est exprimée le 3 septembre, lors d’une conférence sur le campus de l’organisation missionnaire SIM aux Etats-Unis. L’infirmière avait contracté le virus Ebola au Libéria, alors qu’elle travaillait à l’hôpital Elwa de la SIM. Son travail consistait à assister les médecins et infirmières qui entraient et sortaient de l’unité Ebola, en les équipant à l’entrée et les aidant à la décontamination à la sortie.
Le 22 juillet, des symptômes ont fait pensé à Nancy qu’elle avait contracté le paludisme. Mais quelques jours plus tard, son collègue le médecin Kent Brantly et elle ont été testés positifs à Ebola. «Je savais que c’était dangereux mais j’ai dit à mon mari que tout allait bien se passer. Je n’avais pas peur» a-t-elle témoigné.
Nancy Writbol a profité de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui ont prié pour elle ainsi que les responsables de la SIM et de Samaritain Purse.
A la question: «Est-ce le traitement expérimental, les soins, le personnel médical ou sa foi qui lui ont sauvé la vie», Nancy a répondu que c’était tout cela à la fois mais que c’est à Dieu qu’elle veut rendre gloire, car c’est lui qui donne la vie.
Par ailleurs, le directeur de la SIM a annoncé que douze autres personnes ont survécu au virus Ebola à l’hôpital de Monrovia mais qu’un nouveau médecin de l’organisation missionnaire avait été contaminé.