Dans une interviw au magazine espagnol la Vanguardia, le pape François s’est dit prfondément préoccupé par la persécution des chétiens. Selon lui, elle est plus forte aujourd’hui que dans les premiers siècles de l’Eglise. «Ce n’est pas une vue de l’esprit, ce sont les chiffres qui le disent» a-t-il continué.
Interrogé sur la violence faite au nom de Dieu au Moyen-Orient, le pape a évoqué une «contradiction» qui a aussi atteint l’Eglise dans le passé mais qui est aujourd’hui inimaginable.
Egalement inquiets pour la situation des chrétiens d’Orient, notamment d’Irak et de Syrie, 150 personnes se sont réunies sur la place du Trocadéro le 15 juin. L’appel avait été lancé par le Parti Chrétien Démocrate, Chrétienté et Solidarité, Aide à l’Eglise en Détresse, SOS Chrétiens d’Orient, l’Observatoire sur la Christianophobie, la Fondation de Service Politique et l’Institut Éthique et Politique Montalembert.
Prenant la parole tour à tour, les intervenants ont relevé l’exode des chrétiens d’Irak (leur nombre a été divisé par dix en dix ans) et l’incohérence des gouvernements occidentaux qui soutiennent d’un côté ceux qu’ils condamnent de l’autre.
Christine Boutin a invité à prier «pour ces hommes et ces femmes de ces pays du Moyen-Orient qui restent malgré tout et qui permettent la présence chrétienne sur ces territoires martyrisés».