Le 16 août, le monde occidental apprenait qu’une centaine d’Eglises pentecôtistes seraient fermées au Cameroun à la demande du président du Cameroun Paul Biya. Ces fermetures dont les motifs semblaient reposer essentiellement sur des « des pratiques criminelles portant atteinte à la sécurité de l’Etat», ont fait de l’objet de précisions par le Ministre de la communication du Cameroun Issa Tchiroma Bakary. Ce dernier a ainsi tenu à rappeler que les dites fermetures des chapelles et autres lieux de cultes, opérées à la demande des sous préfets des villes concernées, faisaient suite « à l’absence d’existence légale et aux activités contraires à la loi et aux bonnes mœurs ». Dans un entretien rapporté par «Camer.be», le ministre de la Communication a expliqué que ces mesures de fermetures temporaires viennent en application de la loi de 1990 sur les associations religieuses, régissant la création et le fonctionnement des associations religieuses au Cameroun.