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L’Inde autorise finalement une délégation de l’UE à visiter l’Etat d’Orissa

Publicité Las de la méfiance internationale quant au district de Kandhamal dans l’Etat d’Orissa, le gouvernement a finalement autorisé le 28 janvier une délégation de l’Union Européenne à se rendre dans les régions touchées par les violences anti-chrétiennes de 2008. Une équipe de treize diplomates de l’UE…
Evangéliques.info

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Las de la méfiance internationale quant au district de Kandhamal dans l’Etat d’Orissa, le gouvernement a finalement autorisé le 28 janvier une délégation de l’Union Européenne à se rendre dans les régions touchées par les violences anti-chrétiennes de 2008.
Une équipe de treize diplomates de l’UE peut visiter pendant quatre jours ce district après avoir essuyé un premier refus. Le gouvernement indien avait recommandé l’autorisation de la visite mais celui de l’Etat d’Orissa s’était montré plus réticent. Le feu vert a été donné à condition que la délégation ne procède à aucune récolte de données ou enquête. Le gouvernement a stipulé que l’équipe de l’Union Européenne se contente d’interactions avec les habitants, ce à quoi elle a consenti.

Le gouvernement indien avait refusé en juin 2009 la visite en Orissa de membres de la Commission américaine sur la liberté religieuse. Conséquemment, l’Inde avait été placée sur la liste des pays «à surveiller».
D’août à septembre 2008, plus d’une centaine de personnes ont été tuées dans ce district, 4640 maisons brûlées ainsi que 252 églises et 13 institutions scolaires. Selon une association de défense des droits humains locale, 300 familles vivent encore dans des camps de secours à Kandhamal et 1200 familles ont quitté le district suite aux violences. Des 50’000 personnes déplacées, 1’100 auraient reçu une forme de compensation de la part du gouvernement ou d’une organisation. Selon l’Association Légale Chrétienne, sur 831 plaintes déposées à la police, des dossiers ont été constitués dans environ 300 cas.

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