Le 11 mai, des extrémistes hindous ont attaqué un camps de réfugiés dans la localité de Kandhamal de l’Etat indien Orissa. Alors que 3000 chrétiens se trouvent encore dans de tels camps, le spectre des violences anti-chrétiennes d’août 2008 refait surface. L’été dernier, elles avaient fait une soixantaine de morts du côté chrétien, 50’000 réfugiés. 5000 habitations de chrétiens et 252 Eglises avaient été détruites. L’attaque de cette semaine semble n’avoir fait qu’un blessé.
Alors que toute l’attention des Indiens est focalisée sur les élections parlementaires, dont les résultats sont attendus pour le 16 mai, plusieurs ONG ont demandé aux autorités de renforcer la protection des réfugiés chrétiens. Cette dernière était initialement prévue jusqu’au 24 avril dernier. Les autorités ont donné leur accord pour ne pas relâcher la garde jusqu’au 16 mai au moins.