Skip to content

Écosse : Les autorités écossaises lancent une campagne contre les bigots haineux, les chrétiens se sentent visés

Le gouvernement et la police écossaise ont lancé une campagne de communication contre les crimes motivés par la haine, en septembre dernier. Notamment, des affiches menacent les « bigots religieux ». La police n’accepte toutefois pas l’argument de chrétiens qui se sentent stigmatisés. Ainsi, une des affiches comprend le texte suivant:…
Evangéliques.info

Le gouvernement et la police écossaise ont lancé une campagne de communication contre les crimes motivés par la haine, en septembre dernier. Notamment, des affiches menacent les « bigots religieux ». La police n’accepte toutefois pas l’argument de chrétiens qui se sentent stigmatisés.
Ainsi, une des affiches comprend le texte suivant:  » Chers bigots, vous ne pouvez pas répandre votre haine religieuse ici. Fin du sermon. Bien à vous, l’Écosse. » Le texte est accompagné du slogan de la campagne, « Les crimes de haine. Signalez les pour les faire cesser! »
Le pasteur David Robertson de Saint Peter’s Free Church à Dundee a rapporté dans un post daté du 15 octobre sur son blog, Theweaflea, ses échanges avec la police au sujet de cette campagne de dénigrement des croyants. Il avait écrit à la police pour se plaindre d’être visé par la campagne, en violation de ses propres règles de conduite.
Or dans sa réponse au pasteur Robertson, la police a rappelé sa propre définition d’un crime de haine que les victimes peuvent signaler: « Un crime de haine est tout crime qui est perçu par la victime ou toute autre personne comme étant motivé entièrement ou en partie par de la malveillance envers un groupe social. » Les incidents qui ne sont pas des délits doivent également être signalés.
Toutefois, le Surintendant John Mackenzie en charge des « Communautés plus sûres » a expliqué à David Robertson que « la motivation du gouvernement écossais n’est pas basée sur la malveillance ou l’animosité envers aucun groupe social, c’est pourquoi ces circonstances ne seront pas enregistrées comme liées à la haine. »
David Robertson conclut son post en disant qu’il avait reçu des messages de soutien d’athées, de laïcards et de militants féministes ou LGBT inquiets d’une dérive vers une police de la pensée.

Thèmes liés:

Publicité