A l’approche du début de l’année 2026, l’Alliance évangélique européenne adresse, comme elle le fait depuis la moitié du 19e siècle, une invitation aux chrétiens afin qu’ils se réunissent en groupes ou en Eglise à l’occasion de la Semaine universelle de prière. La période proposée pour méditer, intercéder et célébrer dans la reconnaissance «La fidélité de Dieu envers son peuple», thème choisi pour cette édition, s’étend du dimanche 11 au dimanche 18 janvier. Les évangéliques de Suisse et de France disposent désormais des ressources nécessaires pour cette mobilisation.

Un guide complet pour se ragaillardir dans l’intercession

En sol helvétique, le Réseau évangélique suisse (RES) pilote l’initiative. Il met notamment à disposition une brochure proposant, pour chaque jour, un texte méditatif sur les implications de la fidélité divine – pour en citer quelques-unes, «Il nous pardonne quand nous tombons», il est présent «aussi dans les temps difficiles», «Notre message pour le monde» lorsque l’on a saisi la fiabilité de Dieu. Chaque méditation est suivie de questions pour réfléchir, de prières de remerciement ou encore d’intercession qui couvrent progressivement l’ensemble du monde, avant de se conclure par des idées d’actions concrètes.

«Il poursuit son œuvre, souvent discrète, toujours profonde. Là où tout semble figé, il prépare un renouveau ; là où l’unité paraît impossible, il bâtit des ponts; là où l’espérance s’éteint, il rallume la flamme», écrit Christian Kuhn, directeur du RES, sur le site de la faîtière. La brochure est déjà disponible en téléchargement gratuit au format PDF et une version imprimée peut être commandée pour 3.- CHF.

Faire une pause sur la route

Du côté de l’Hexagone, c’est le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) qui soutient l’événement et ajoute pour sa part une orientation dans son guide également téléchargeable: «S’arrêter pour mieux repartir», avec pour fil conducteur le Psaume 78. Une dizaine de versets y sont explorés au fur et à mesure des jours, donnant lieu à des invitations à «se souvenir» («Souvenons-nous de transmettre», par exemple), à la repentance («La rébellion humaine dans la miséricorde divine») et à la reconnaissance («Le Dieu de grâce et de justice»).

Ici, les méditations sont surtout accompagnées de textes de prière. «Ensemble nous nous placerons devant celui qui nous rassemble dans son corps, avec ce désir ardent de laisser davantage Dieu être Dieu dans nos vies, et transmettre toujours plus fidèlement la bonne nouvelle de son amour à un monde qui se perd loin de lui», écrit Erwan Cloarec, président du CNEF, dans son éditorial. Il est également possible de s’inscrire pour recevoir les sujets de prière via la chaîne WhatsApp dédiée du CNEF.

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