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France: Unions d’Églises et instituts de formation évangéliques rassemblés pour repenser les ministères

© Jonathan Herment/Alliance Presse - Etienne Lhermenault introduit la journée du Forum de la formation
«Il y a décrochage entre la croissance des évangéliques et la proportion de ceux qui se forment». C’est le constat dressé par Etienne Lhermenault, directeur de l'Institut biblique de Nogent, en introduction du Forum de la formation, le 12 mars à Lyon.

C’était la première édition du Forum de la formation, un événement qui ambitionne de trouver des réponses au défi du renouvellement des ministères. Il s’est tenu le mardi 12 mars dans l’église baptiste de Lyon, et avait pour thème la question suivante: «Crise des vocations, assèchement ou mutation?». La journée a permis de faciliter les rencontres entre les participants, de France mais aussi de Suisse, dans la perspective d’éventuelles collaborations. En plus des représentants des différentes institutions, des étudiants en théologie et des responsables de mouvements de jeunesse ont également été invités à partager leurs expériences et leurs attentes.

Etienne Lhermenault, directeur de l’Institut biblique de Nogent, a introduit la journée. Il a dressé le constat suivant: «Il y a décrochage entre la croissance des évangéliques et la proportion de ceux qui se forment». Puis, la parole a été donnée à Christophe Paya, professeur et doyen de la Faculté libre de théologie évangélique, Nicolas Farelly, président de la Fédération des églises évangéliques baptistes et Yohan Tourne, secrétaire général des Groupes bibliques universitaires. Il y a ensuite eu un temps de «réseautage», repas sandwich pris sur le pouce inclus.

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Un brainstorming productif

L’après-midi a été consacré à des partages en groupe aux allures de brainstorming suivis d’une brève restitution à l’assemblée du fruit de ces discussions. Le manque d’engagement des laïcs comme facteur de découragement des vocations, ainsi que la nécessité d’un suivi bipartite église locale/institut pédagogique des étudiants ont été plusieurs fois évoqués.

En fin de journée, les retours sont globalement positifs: le partage de points de vue variés a permis de circonscrire plus précisément les enjeux liés au renouvellement des ministères. Toutefois, plusieurs confessent leur difficulté à dégager du temps pour s’engager dans des formes de collaboration plus concrètes. En effet, comme l’a relevé un participant: «Il faut maintenant dépasser le stade des déclarations d’intention».

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