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France: La «liberté d’avorter» adoptée par l’Assemblée nationale, le Sénat se prononcera le 28 février sur l’inscription dans la Constitution

Salle de l'Assemblée nationale
© Wikimedia Commons - Assemblée nationale
A l'instar du CPDH, le président du Sénat Gérard Larcher s'est prononcé contre l'inscription dans la Constitution de la «liberté d'avorter». Les sénateurs s'exprimeront le 28 février.
Evangéliques.info

Il n’y a pas eu de surprise. Les députés ont voté, le 30 janvier, le texte préalable à l’inscription dans la Constitution de l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il a en effet été approuvé par 493 voix pour et 30 voix contre. Le gouvernement a ainsi retenu la formulation «liberté d’avorter». Si le Sénat adopte le texte dans les mêmes termes, le président de la République pourra ensuite décider d’entériner la modification constitutionnelle par référendum ou en réunissant le Congrès, c’est-à-dire l’ensemble des parlementaires.

La navette parlementaire se poursuit. Le Sénat, majoritairement à droite de l’échiquier politique, examinera le texte le 28 février. Néanmoins, rien ne garantit que le texte sera adopté dans les mêmes termes. Son président, Gérard Larcher, fervent protestant, a manifesté son désaccord le 23 janvier. Il défend en effet que «l’IVG n’est pas menacée dans notre pays» et que cela ne sert donc à rien de renforcer la protection de cette liberté. Dans le même sens, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) a récemment dénoncé «l’acharnement» du gouvernement à poursuivre cette démarche au lieu de «mettre la même énergie à défendre la dignité de chaque être humain».

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