Il pourrait y avoir 45 millions d’humains en plus sur la Terre. Pour la cinquième fois consécutive, l’avortement est la première cause de mort dans le monde, selon Worldometer, une base de données quantitatives sur la santé. Le nombre d’enfants morts avant la naissance en 2023 est supérieur à tous ceux liés aux principales maladies recensées. Le podium des causes de mortalité non naturelles est complété par les maladies infectieuses (12,9 millions) et le cancer (8,2 millions). Le tabagisme, l’alcool, le VIH, les accidents de voiture et le suicide viennent ensuite.

A l’automne 2023, en France, le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine (CPDH) a exprimé son incompréhension vis-à-vis du gouvernement qui souhaite inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution française. «Avec un nombre record d’avortements en France en 2022, ce « droit » n’est a priori pas « menacé », mais la rhétorique de la peur est actionnée. Le Président cherche à imposer ses vues sans consultation, sans débat de fond sur le sujet. L’avortement est un sujet suffisamment grave pour qu’on ne cherche pas une nouvelle fois à passer en force», a commenté l’organisme dans une publication. L’éditorialiste Antoine-Marie Izoard a pour sa part fustigé, dans Famille Chrétienne, l’inscription de «la liberté» d’avorter alors que la proposition initiale était d’asseoir un «droit». Au Royaume-Uni et en Allemagne, la question des prières en extérieur près des centres d’avortement a causé de nombreux débats où des tribunaux locaux ont même eu à trancher.

>> Angleterre: Mea-culpa de la police après l’arrestation d’une femme ayant prié près d’une clinique d’avortement

>>Angleterre: Prier en silence à côté des centres d’avortement est légal