«Ce n’est pas le lieu qui fait l’Eglise, ce sont les gens qui la font.» C’est le rappel fait par le pasteur Michel Marvane auprès de France 3 Bourgogne Franche-Comté. Fondateur de l’Eglise Le Tabernacle à Chenôve, près de Dijon en 1992, il vient d’implanter une Eglise au cœur de Besançon, face à la gare. Le lieu est plutôt insolite, puisqu’il s’agit en effet des locaux d’un ancien sex-shop. Le premier culte, célébré le dimanche 7 janvier à 16 heures, a rassemblé plusieurs dizaines de fidèles au 4 rue de la Viotte. L’artiste et pasteur Matt Marvane, le fils de Michel, a participé à un temps de célébration le 5 janvier pour lancer ce premier week-end dans le chef-lieu du Doubs.

Le représentation du Tabernacle n’est cependant pas un long fleuve tranquille. Accusé de dérives sectaires selon L’Est républicain, le groupe évangélique n’est toutefois pas visé par la Miviludes. «Tout le monde ici est libre de venir ou de partir», garantit le missionnaire Gautier Maccanin. «Le fait d’appartenir justement à une fédération d’Eglises reconnue (le CNEF, ndlr) est là pour garantir aux gens qu’il n’y a pas de dérives de ce genre. Et cela protège aussi notre réputation.» Le Tabernacle, mouvement charismatique membre de la Fédération des Eglises du Plein évangile en francophonie (FEPEF), elle-même membre du CNEF, compte déjà trois Eglises sœurs à Auxerre, Beaune et Nancy.

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