Dans un communiqué du 14 octobre, la Fédération protestante de France (FPF) exprime «sa compassion à l’égard de la famille et des proches de la victime. Elle accompagne de ses pensées et de ses prières les élèves et tous les acteurs du monde de l’enseignement dans la douleur, l’émotion et la révolte qui sont les leurs», déclare son président Christian Krieger. La publication est introduite par une formule amère: «Effroi et consternation du protestantisme français face à l’acte terroriste de l’assassinat du professeur de français Dominique Bernard à Arras» (Pas-de-Calais). L’enseignant a été tué par arme blanche le 13 octobre, et trois autres personnes ont été blessées par un jeune homme russe de 20 ans, déjà surveillé pour radicalisation.

Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, la FPF affirme également que l’Education nationale «assure une mission essentielle dans la transmission des valeurs de la République, et notamment celle de la liberté d’expression». «Le protestantisme se bat depuis toujours pour que soit reconnue cette liberté imprenable que la terreur ne saurait menacer. Il se tient aux côtés de la communauté éducative et l’assure de son plein soutien.»