Le rassemblement a viré au drame. Le 30 août, 48 personnes ont perdu la vie dans une église de Goma, dans la province du Nord-Kivu (RD Congo). Le Collectif des organisations de solidarité de la jeunesse du Congo-Kinshasa en RDC (COJESKI-RDC) accuse l’armée d’avoir perpétré ce massacre. Selon le directeur du collectif, Lucas Pecos, ils s’étaient rassemblés pour une réunion anti-ONU, critiquée pour son incapacité à maintenir la paix dans la région. Il réclame des comptes au gouvernement et à l’armée concernant ce drame.

Dans un communiqué du 31 août, les Nations Unies déplorent que «cette manifestation interdite ait occasionné la mort de civils, de policiers et de membres des forces armées congolaises ainsi que plusieurs blessés». «La Mission encourage fortement les autorités congolaises à diligenter une enquête prompte et indépendante», indique la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo, active depuis 2010). En juin, 45 personnes ont perdu la vie lors d’une attaque dans la province de l’Ituri. La RDC est au 37e rang des pays où les chrétiens souffrent le plus de persécution de l’index de Portes Ouvertes.

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