Malte autorise l’IVG quand l’enfant à naître n’est pas viable

Jusqu’ici Malte était le seul Etat membre de l’Union européenne où l’IVG était illégale. Avec sa nouvelle loi adoptée le 28 juin, le pays ne fait plus partie des derniers au monde l’interdisant qui sont le Nicaragua, la Cité du Vatican et le Salvador.
Par ailleurs, ce qui peux sembler être une victoire pour les militants pro-avortement est finalement salué par les militants anti-avortement. En effet, les premiers ont critiqué cette évolution. «Vous nous avez donné de l’espoir, mais seulement pour revenir à vos anciennes positions», a déclaré lundi devant une commission la parlementaire Marcelin Naudi, une académicienne et militante relayée par Le Monde. Le texte de loi de départ autorisait l’avortement si la vie de la mère était en danger, puis il a été modifié. Ainsi, si le danger n’est pas imminent, l’autorisation d’IVG devra être validée par trois médecins différents. De plus, l’intervention ne peut avoir lieu que si l’enfant à naître n’est pas viable.
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L’avortement valait auparavant une peine allant jusqu’à quatre ans de prison pour le médecin pratiquant l’acte et trois ans d’emprisonnement pour la femme. Malgré cela, de nombreux médecins de l’Etat insulaire y auraient déjà procédé.
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