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Suisse: «J’étais un étranger et vous m’avez accueilli», Dimanche des réfugiés le 18 juin

Une dame réfugiée est assise dans un gymnase transformé en lieu d'accueil.
© FG Trade / Istock
Les Eglises et les groupes chrétiens sont invités à prendre un temps en commun pour se concentrer sur la situation et les besoins des réfugiés, afin de prier pour eux et savoir comment les aider, autour du dimanche 18 juin.
Evangéliques.info

Les Eglises, moniteurs de groupes de jeunes et d’écoles du dimanche et les groupes de maison sont invités à marquer le Dimanche des réfugiés, en s’informant et en priant pour eux. Fixé le 18 juin, entre la Journée nationale du réfugié le 17 et la Journée mondiale du réfugié le 20 juin, il prend pour thème, cette année partout dans le monde, la parole de Jésus «J’étais un étranger et vous m’avez accueilli» en Matthieu 25, 43. Les Alliances évangéliques européenne (AEE) et mondiale (AEM), le Réseau évangélique suisse (RES) et l’Entraide protestante suisse (EPER), entre bien d’autres, sont impliqués.

Ces organisations font prévaloir le temps pris en commun sur cette problématique en soi plutôt qu’une date exacte. D’ailleurs, du côté de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud, des cultes dédiés ont commencé dès le 4 juin dans chaque paroisse, avec la présence régulière de Richard Berney et d’Antoinette Steiner, tous les deux aumôniers au centre fédéral pour requérants d’asile de Vallorbe. Ils seront encore à Vallorbe et à Romainmôtier le dimanche 18 juin.

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100 millions dans le monde, un chiffre jamais vu

Pour une sensibilisation pertinente, il est proposé d’inviter s’il est possible une ou un réfugié en Suisse, afin qu’il parle de son quotidien et de l’accueil dont il a besoin, pour orienter la prière dès le jour-même et des actions utiles. Près de 100 millions de personnes sont actuellement en fuite dans le monde (douze fois la population de la Suisse), avec le traumatisme de ce qu’ils ont laissé derrière eux et la précarité de leur situation. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé, rappelle le RES, et qui trouve son origine dans des raisons d’appartenance ethnique, de religion, de nationalité, d’opinion politique ou d’appartenance à un certain groupe social.

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