Il aura fallu des années de discussions. Onze Eglises de Jordanie ont en effet approuvé un texte commun pour l’égalité d’héritage entre les femmes et les hommes le 11 mai. Bien qu’il doive encore être approuvé par le gouvernement puis par le parlement, ce document marque une avancée majeure pour le droit des femmes. Cela devrait ainsi permettre aux héritières de s’assurer que leur part d’héritage n’est pas distribuée à des parents masculins.

En matière d’héritage en Jordanie, la charia (loi islamique) s’applique à tous. Celle-ci accorde aux hommes «deux fois la part d’héritage que les femmes obtiennent». Toutefois, cela ne s’applique pas systématiquement dans la réalité. «De nombreuses familles chrétiennes font pression sur leurs membres féminins pour qu’ils renoncent même à la moitié de la part que la loi stipule pour les héritières», précise Christianity Today (CT). Et cette pensée est d’autant plus courante dans les zones rurales. «Même si le conseil évangélique n’est pas représenté au sein du conseil des chefs d’Eglise, nous soutenons le projet», a commenté David Rihani, pasteur de l’Eglise des Assemblées de Dieu en Jordanie.

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