Les peines de mort doivent cesser. C’est le message délivré par l’Union européenne (UE) aux dirigeants iraniens. L’UE a en effet acté de nouvelles sanctions, fin avril, contre le régime dirigé par l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d’Iran. Elles concernent deux institutions et cinq individus. Parmi eux, se trouvent un commandant d’une organisation policière de Téhéran et le porte-parole de la police iranienne. Ils sont ainsi interdits de territoire européen et leurs avoirs ont été gelés. Cette nouvelle salve de sanctions a été prise par les ministères des affaires étrangères des pays de l’UE en réponse à la répression des manifestants depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022.

Par ailleurs, Portes Ouvertes a annoncé la libération le 10 mai de Homayoun Zhaveh et Sara Ahmadi, deux chrétiens emprisonnés en raison de leur participation à une Eglise de maison. Ils ont en effet été acquitté par la Cour d’appel de Téhéran. Le juge a estimé qu’il n’y avait «aucune preuve» que Sara ait agi contre la sécurité du pays. En outre, il a déclaré que «l’appartenance et la participation à des groupes pour promouvoir le christianisme ne sont pas considérées comme des actes portant atteinte à la sécurité du pays». Cette victoire judiciaire intervient après plusieurs autres nouvelles positives pour les chrétiens. Malihe Nazari a pu retrouver son fils atteint d’une leucémie le 24 avril, et deux croyants ont été graciés par l’ayatollah Ali Khamenei fin 2022. De plus, selon une ONG, de nombreux iraniens «trouvent actuellement leur chemin vers Jésus».