«L’appellation de Dieu comme “Père” ne peut pas être remplacée par “Mère” sans changer de sens, et il ne peut pas non plus être rendu neutre en tant que « Parent » sans perte de sens», a riposté le révérend Ian Paul auprès de Telegraph le 8 février. L’Eglise d’Angleterre lance une commission au printemps pour déterminer si elle doit cesser de se référer à Dieu avec le pronom «Il» durant les offices. Les évêques anglicans l’avaient annoncé le même jour dans un communiqué envoyé par courrier électronique aux médias britanniques. Pour le prêtre de Nottingham, «si la commission liturgique cherche à changer cela, alors elle éloignera de manière significative la doctrine de l’Eglise de son fondement sur les Ecritures».

L’alternative consisterait à utiliser des termes non genrés ou bien des désignations au choix de sa sensibilité. Selon les évêques, cette réflexion est loin d’être nouvelle, et s’inscrit dans une volonté plus large d’adaptation, «étant donné les vastes changements dans la compréhension du genre et de la sexualité qui progressent dans la société».

Le 9 février, l’organe législatif d’une Eglise d’Angleterre de plus en plus libérale avait déjà acté une grande nouveauté dans sa doctrine, en votant en faveur de la bénédiction des couples de même sexe. Une position que la congrégation avait assumée dès le 18 janvier.

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